AIDE

Ces pratiques comprennent des conseils et des exercices recommandés par des experts, qui peuvent vous aider à remplacer les comportements qui vous entrainent vers le bas et permette d’aller vers une meilleure qualité de vie.

Lâcher prise

 

Lâcher prise

 

Pourquoi abandonner le contrôle de nos illusions est essentiel pour notre bien-être émotionnel ?

 

Écouter cet article en français :

 

Écoutez cet article en anglais :

 

Le lâcher prise est un concept souvent mal compris, mais il peut être compris en tant que processus de libération émotionnelle qui nous aide à vivre plus sereinement. En examinant les différentes façons dont nous pouvons nous libérer de nos illusions et de nos pensées limitantes, nous pouvons mieux gérer nos émotions.

 Le lâcher prise est souvent associé à la faiblesse, mais en réalité, c’est un processus qui peut nous aider à progresser, à nous libérer de poids inutiles et à changer notre façon de percevoir les choses. Pour mieux comprendre cette notion, nous allons examiner son histoire, ses analogies, ses exemples et ses perspectives contre-intuitives.

Historiquement, la notion de lâcher prise remonte à la philosophie bouddhiste, qui prône la libération des désirs et des attachements pour atteindre l’éveil. Dans la psychologie, le lâcher prise est souvent associé à la thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à changer notre façon de penser pour mieux gérer nos émotions.

Une analogie courante pour illustrer le lâcher prise est celle de la rivière. Si nous essayons de contrôler la rivière, elle finira par nous emporter. En revanche, si nous laissons la rivière suivre son cours, elle nous emmènera vers de nouveaux horizons.

Les exemples de lâcher prise sont nombreux et variés. Nous pouvons lâcher prise sur une relation amoureuse qui ne fonctionne pas, sur une situation de travail qui nous cause du stress, sur des attentes irréalistes que nous avons de nous-mêmes, sur des ressentiments envers quelqu’un qui nous a fait du mal, etc.

Cependant, la clé du lâcher prise ne consiste pas à renoncer à nos aspirations, mais plutôt à être conscients de nos limites et à accepter les situations telles qu’elles sont. Cela ne veut pas dire que nous devons être passifs, mais plutôt que nous devons adopter une attitude plus ouverte et flexible.

Le lâcher prise est souvent contre-intuitif, car il implique de lâcher le contrôle sur des choses que nous croyons pouvoir contrôler. Cela peut être effrayant, car cela signifie que nous devons nous confronter à l’inconnu. Cependant, c’est souvent en lâchant prise que nous trouvons de nouvelles opportunités et de nouveaux horizons.

En résumé, le lâcher prise est un processus de libération émotionnelle qui nous aide à mieux gérer nos émotions en nous libérant de nos illusions et de nos pensées limitantes. Pour y parvenir, nous devons être conscients de nos limites, accepter les situations telles qu’elles sont, adopter une attitude plus ouverte et flexible, et nous confronter à l’inconnu.

 

Exercice pratique 1 :

 

  1. Trouvez un endroit calme où vous pourrez être seul et tranquille pendant quelques minutes.
  2. Prenez quelques respirations profondes et lentes pour vous détendre.
  3. Pensez à une situation qui vous cause de la tension ou du stress, quelque chose qui vous empêche de lâcher prise.
  4. Visualisez cette situation sous forme d’une boule ou d’un objet solide que vous tenez dans votre main.
  5. Imaginez-vous en train de lâcher cette boule ou cet objet, en laissant aller toutes les tensions, les peurs et les préoccupations qui y sont associées.
  6. Respirez profondément et lentement pendant quelques instants, en laissant votre corps se détendre et votre esprit se libérer.
  7. Visualisez maintenant un paysage agréable, un endroit paisible et calme, où vous pouvez vous détendre complètement.
  8. Imaginez-vous en train de vous promener dans ce paysage, en ressentant la paix et la sérénité qui y règnent.
  9. Restez dans cette visualisation pendant quelques minutes, en ressentant le calme et la tranquillité se diffuser dans tout votre être.
  10. Répétez cet exercice régulièrement, chaque fois que vous vous sentez tendu ou stressé, pour vous aider à lâcher prise et à retrouver votre sérénité intérieure.

Cet exercice peut vous aider à vous libérer de vos préoccupations et de vos pensées limitantes, en vous permettant de vous concentrer sur des pensées et des images positives. En pratiquant régulièrement, vous pouvez améliorer votre bien-être émotionnel et physique, et vous libérer des tensions et du stress accumulés dans votre vie quotidienne.

 

Exercice pratique 2 :

 

  1. Prenez un moment pour vous asseoir confortablement et fermer les yeux.
  2. Concentrez-vous sur votre respiration et prenez quelques respirations profondes pour vous détendre.
  3. Imaginez que vous tenez une boîte dans vos mains. Cette boîte représente toutes les pensées, émotions et sentiments que vous souhaitez lâcher prise.
  4. Visualisez-vous en train d’ouvrir la boîte et y placer toutes ces pensées, émotions et sentiments.
  5. Maintenant, fermez la boîte et imaginez que vous la placez sur un nuage.
  6. Regardez la boîte disparaître dans le nuage, emportant avec elle toutes les pensées, émotions et sentiments que vous avez choisi de lâcher prise.
  7. Prenez quelques respirations profondes et imaginez que vous vous sentez plus léger et plus libéré.

Cet exercice peut être répété chaque fois que vous en avez besoin. Il peut également être utile de prendre des notes sur les pensées, émotions et sentiments que vous souhaitez lâcher, pour vous aider à identifier les schémas et les habitudes de pensée qui vous tirent vers le bas.

En conclusion, lâcher prise peut nous aider à gérer nos émotions et à vivre plus sereinement en nous libérant de nos illusions et de nos pensées limitantes. Nous avons exploré 2 exercices pratiques et différentes façons de faire, comme l’acceptation de ce qui est et que l’on ne peut de toute façon pas changer, la gratitude, la pleine conscience et la transformation de nos croyances limitantes.

Rappelez-vous que le lâcher prise est un processus continu qui demande de la pratique et de la patience, mais qui peut vous aider à vous libérer de poids inutiles et à vivre plus pleinement le moment présent.

Marie-Agnès Thulliez

Comment avoir un lieu de sécurité intérieur ?

 

 

Exercice de stabilisation : le lieu sûr 

 
La notion de lieu sûr renvoie à un endroit où nous nous se sentons en sécurité et où nous ressentons du bien-être. Ce lieu se construit au moyen de l’imagerie mentale, comme quand nous lisons un bon livre et que notre cerveau fait des images.
 
Nous allons utiliser ce que nous voyons, entendons, ressentons, et nous l’évaluerons sur une échelle de 1 à 7.
 
En effet, lorsque nous sommes perturbés, notre fenêtre de tolérance se réduit. Avoir un lieu sûr peut nous permettre de changer notre état émotionnel en nous aidant à passer d’un réseau de mémoire négatif à un réseau de mémoire positif, favorisant ainsi le retour au calme.
 
La technique du lieu sûr est utilisée dans le cadre d’un travail thérapeutique ou lorsque nous sommes confrontés à un événement qui nous déstabilise émotionnellement.
 
Certaines personnes peuvent avoir des difficultés à imaginer un lieu sûr. Dans ce cas, une variante consiste à trouver un état sûr, c’est-à-dire une partie du corps où l’on ressent une sensation de détente, même minime.
 
Pour créer un lieu sûr, nous allons utiliser, comme nous l’avons vu précédemment, la technique d’imagerie guidée. Il s’agit de trouver une image positive à partir d’une expérience vécue, suffisamment forte pour remplacer une image perturbante qui déstabilise. L’image ne doit pas avoir de connotation négative. Par exemple, le souvenir d’une plage paradisiaque où l’on a appris une mauvaise nouvelle n’est pas un bon choix pour créer un lieu sûr.
 
Le processus de création d’un lieu sûr comprend plusieurs étapes :
1. La recherche d’une image positive,
2. La codification de l’image avec ce que l’on voit, ce que l’on entend,
3. L’émotion positive qui remonte,
4. La recherche de l’endroit où l’on ressent cette sensation dans son corps,
5. Et enfin, la codification de l’ensemble sur une échelle de 1 à 7.
 
Pour installer la sensation positive, nous allons croiser les bras autour de nos épaules et y effectuer 3 sets de 4 tapotements alternatifs.
 

Exercice d’installation du lieu sûr

 
Laisser venir une image positive qui peut être un lieu réel ou imaginaire, tel que la mer, la montagne, la campagne, une plage, une forêt, des nuages, une bulle, une cabane dans les arbres, etc. L’important est que vous vous sentiez bien et en sécurité dans ce lieu, et que vous puissiez y rajouter tout ce dont vous avez besoin. Vous pouvez également y inclure des êtres imaginaires, mais vous devez être seule dans ce lieu, sans la présence d’autres personnes.
 
Nous allons maintenant procéder à un contrôle de sécurité.
 
Vérifier si vous vous sentez totalement en sécurité. Si quelque chose vous gêne ou vous dérange, et si ce que vous voyez, entendez, touchez et ressentez convient à votre sentiment de sécurité.
 
Vérifier si la température est agréable et si vous pouvez encore augmenter votre sentiment de sécurité, ainsi que l’endroit de votre corps où vous ressentez cette sensation.
 
Une fois que vous vous sentez totalement en sécurité, nous allons faire un ancrage pour renforcer la sensation.
Pour cela, vous pouvez poser vos deux mains sur vos genoux, en faisant 4 tapotements alternatif (comme un chat), puis prendre une bonne respiration profonde et agréable en pensant simplement au bien-être et à la sécurité.
 
Et, vous pouvez ouvrir les yeux à votre rythme et revenir ici et maintenant.
 
Cette technique est très efficace pour changer votre état émotionnel et retrouver le calme. Elle permet également de renforcer la sensation de sécurité et de confort, et de la rendre plus accessible quand vous en avez besoin.
 
En conclusion, cette technique est un outil précieux pour changer votre état émotionnel et faire baisser la pression à l’intérieur de vous.

Comment notre cerveau apprend l’impuissance ?

Dans le cerveau

PODCAST

D’après le livre de Carol Forgash et Margaret Copeley ” Guérir le traumatisme et la dissociation par l’EMDR et la thérapie des états du moi, aux éditions SATAS.

https://amzn.to/3fqxFn9

 

L’estime de soi

L’ESTIME de SOI

L’ estime de soi, un thème essentiel dans notre développement personnel et psychologique. C’est un concept complexe qui reflète l’évaluation  personnelle que nous
nous faisons de notre propre valeur et de nos compétences en tant qu’individu. 
Elle est essentielle pour notre bien-être psychologique et émotionnel, notre confiance en nous-mêmes et notre capacité à interagir avec les autres.
 
Pour cultiver une estime de soi saine, il est essentiel de prendre soin de nous sur les plans physique, émotionnel et spirituel. Cela inclut des choses simples telle que… 
manger une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, dormir suffisamment et gérer son stress. 
Cela implique également de prendre le temps de se connaître soi-même, d’être à l’écoute de ses émotions et de ses besoins, de pratiquer l’auto-compassion et de développer une attitude positive envers soi-même.

Quelques techniques et exercices peuvent vous aider à renforcer l'estime que vous avez pour vous-même.

                    

1. Faites une liste de vos qualités et de vos forces :

Prenez le temps de réfléchir à ce que vous faites bien, à vos réalisations passées et à vos qualités personnelles. Cela peut inclure des compétences professionnelles, des traits de personnalité positifs et des réalisations personnelles. Prenez note de ces choses et relisez-les régulièrement pour vous rappeler de vos forces et de vos accomplissements.

2. Pratiquez la gratitude

Prenez le temps chaque jour pour vous concentrer sur les choses positives de votre vie. Cela peut inclure des choses simples comme le sourire d’un ami ou une belle journée ensoleillée. Faire cela régulièrement peut vous aider à développer une attitude positive envers la vie et à vous apprécier davantage.

3. Identifiez vos croyances négatives sur vous-même :

Prenez le temps de réfléchir aux croyances négatives que vous avez sur vous-même. Cela peut inclure des pensées telles que “je ne suis pas assez bon” ou “je suis un échec”. Identifiez ces croyances et examinez-les de manière objective. Sont-elles vraiment vraies? Essayez de trouver des preuves qui contredisent ces croyances et remplacez-les par des pensées positives.

4. Pratiquez l'auto-compassion: 

Soyez gentil et bienveillant envers vous-même. Traitez-vous comme vous traiteriez un ami cher. Lorsque vous faites une erreur ou que vous avez des difficultés, ne soyez pas trop dur avec vous-même. Au lieu de cela, pratiquez la compassion envers vous-même et offrez-vous des encouragements positifs.

5. Essayez de nouvelles choses en sortant de votre zone de confort 

pour faire des choses dont vous avez envie mais que vous n’avez jamais osé faire. Cela peut inclure des activités que vous avez toujours voulu essayer, comme apprendre une nouvelle langue ou un nouveau sport. Le fait d’essayer de nouvelles choses peut vous aider à développer une plus grande confiance en vous et à vous apprécier davantage.
Quelques astuces au quotidien

1. Ne pas croire tout ce que l'on pense

Tout d’abord, en prenant conscience de nos pensées négatives et de les remettre en question. Les pensées automatiques négatives peuvent être des obstacles majeurs à une estime de soi saine. Lorsque nous nous surprenons à avoir des pensées négatives à notre égard, nous devons nous demander si elles sont fondées sur des faits ou simplement des interprétations erronées.Une question simple, mes pensées négatives sont elles des faits ou des peurs. Nous pouvons ensuite chercher des preuves qui prouvent le contraire de ces pensées négatives et qui nous permet de nous rendre compte que ce n’est pas parce qu’on a une pensée qu’elle est vraie. 

2. Apprendre à se concentrer sur ses forces

Et à les cultiver. Nous avons tous des forces et des talents uniques, même si nous avons tendance à nous focaliser sur nos faiblesses. Prendre le temps de réfléchir sur nos forces et de les mettre en avant peut aider à renforcer notre estime de soi.

3. Notre corps est le véhicule qui nous accompagne tout au long de notre vie

Prendre soin de notre corps en adoptant un mode de vie sain. Cela signifie faire de l’exercice régulièrement, manger une alimentation saine et équilibrée, dormir suffisamment et gérer notre stress. Prendre soin de notre corps peut aider à renforcer notre estime de soi en nous donnant un sentiment de bien-être et de confiance en nous-mêmes.

4.Pratiquer l'auto-compassion au quotidien

  1. Cela signifie traiter soi-même avec la même gentillesse, la même compréhension et la même compassion que nous traitons les autres. Nous avons souvent tendance à être plus durs envers nous-mêmes qu’envers les autres, mais la pratique de l’auto-compassion peut nous aider à développer une attitude plus bienveillante envers nous-mêmes.

5.Vivre selon nos valeurs

Se connecter avec notre moi authentique et de vivre selon nos valeurs. Nous avons tous des valeurs personnelles qui nous guident dans la vie. Le fait de vivre en accord avec ces valeurs peut aider à renforcer notre estime de soi en nous donnant un sentiment de but et de sens dans la vie.
Conclusion
Pour conclure, l’estime de soi est un élément essentiel de notre bien-être psychologique et de notre développement personnel. Cultiver une estime de soi saine nécessite un travail quotidien sur soi-même, une prise de conscience de nos pensées négatives et un engagement envers nos forces et nos valeurs personnelles. En adoptant ces astuces, nous pouvons tous renforcer notre estime de soi et vivre une vie plus épanouissante. Merci de votre écoute et à bientôt pour un prochain épisode sur le développement personnel.

Faire un bon ancrage positif pour booster sa motivation

PODCAST

Hypnose pour s’endormir plus vite

Formée et diplômée de l’IFHE en 2003 en hypnose Eriksonienne et en PLN par Olivier Lockert et Patricia d’Angeli, je découvre avec bonheur sur leur site des séances d’hypnose en MP3 mise à disposition gratuitement avec permission de les importer sur un blog.

Patricia et Olivier, merci pour votre générosité.

Et croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle. Ecoutez sans plus tarder, la merveilleuse voix envoutante de Patricia… Du pur bonheur !

Marie-Agnès Thulliez 

 
Ils en parlent

Voici un texte composé et enregistré par Patricia d’Angeli, (l’ambiance musicale est d’Olivier Lockert).

Ce MP3 est destiné à vous accompagner pour vous aider à vous endormir, et faire en sorte que votre nuit se passe bien. Vous avez juste à poser votre casque (…) sur vos oreilles… et laisser faire.

Pas besoin d’écouter vraiment ou de chercher à comprendre, juste vous laisser bercer.

L’accompagnement musical est minimal et la voix, s’en ira progressivement afin de ne pas troubler votre sommeil –

votre baladeur se mettra automatiquement en pause…

rendez-vous demain matin (…) !

Ecoutez :


Comprendre les mystérieux mécanismes du stress

           Avez-vous déjà entendu parler du stress ? 

                   Le stress, c’est si mauvais que ça ?                              Découvrez ses mystérieux mécanismes !

 

                        

           

 

Transcription écrite de l’excellente vidéo pleine d’humour d’Alex et d’Aurélie de Neuracademia à Lausanne, par Marie-Agnès Thulliez :

  

 

Avouez que ce seul mot seul peut suffire à vous mettre dans tous vos états !

Mais attendez… C’est quoi le stress ?

 

Nous le considérons en général comme négatif, mais est-il si mauvais ?

Et que se passe-t-il dans notre corps ?

 

L’« état de stress » est une réponse NORMALE de notre corps face à un facteur de stress, ou « stresseur ».

Il s’agit d’une adaptation face aux défis, appelée allostasie.

L’allostasie se réfère aux processus adaptatifs permettant de maintenir la stabilité en réponse aux facteurs de stress.

 

Toutefois, si ce processus est continuellement requis, lorsque par exemple l’état de stress ne s’arrête pas, elle peut entraîner des dommages, appelés charge allostatique.

Avec le temps, cette charge allostatique peut avoir des effets irrévocables, un état appelé surcharge allostatique, autrement dit l’usure du corps et du cerveau qui résulte d’un « état de stress ».

 

Les stresseurs peuvent être physiques ou psychologiques.

Le froid, la chaleur, la douleur, la faim sont des exemples de facteurs de stress physique.

Il en est de même pour l’inflammation résultant d’une maladie ou d’une infection.

Les examens, la charge de travail élevée ou les insultes sont quelques-uns des facteurs de stress psychologique existants.

 

 

Dans la plupart des cas, tout facteur perçu comme une menace déclenche une réaction de stress.

Imaginez nos ancêtres, qui ont dû affronter de dangereux animaux.

Pour survivre, 3 réactions étaient possibles : fight (se battre), flight (fuir) ou freeze (se figer).

Le cerveau déclenche alors une cascade de mécanismes connus sous le nom de « réponse au stress ».

Ressentir ou subir du stress n’est pas fondamentalement mauvais.

Car sans le stress, nos ancêtres n’auraient pas survécu face aux menaces et aux défis.

Et sans ancêtres, vous ne seriez pas là !

 

À l’origine, les facteurs de stress sont des signaux d’alarme, auxquels il faut apporter une réponse rapide et adéquate pour survivre bien sûr, nous ne rencontrons pas de tels tigres à dents de sabre de nos jours…

Pourtant, la réponse au stress est fondamentalement la même que pour nos ancêtres !

Nous réagissons en mobilisant notre énergie pour nous battre ou fuir…

Alors qu’en fait, la plupart des situations stressantes actuelles ne nécessitent pas une telle mobilisation d’énergie.

Cela peut alors entraîner une réponse excessive dans plusieurs systèmes de notre corps, et être préjudiciable à notre santé.

Cependant, lorsque le stress n’est pas excessif, il peut également nous aider à mieux faire face aux difficultés.

 

N’oubliez pas que le stress est une expérience personnelle.

La perception d’un facteur de stress varie d’un individu à l’autre, en fonction de la génétique et des expériences de vie.

Cependant, il existe un ensemble commun de facteurs qui déclenchent la réponse au stress pour tout le monde.

Il s’agit de la recette du stress :

Nouveauté, imprévisibilité, menace pour l’ego, manque de contrôle.

 

Nous comprenons maintenant le concept de la réponse au stress

Mais que se passe-t-il précisément dans notre corps ?

D’un point de vue physiologique, la perception de facteurs de stress active rapidement une région spécifique : l’hypothalamus.

Et notamment le noyau paraventriculaire. 

Cela conduit à l’activation simultanée de deux systèmes,

Le système nerveux autonome et axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien  qui ciblent la même zone : les glandes surrénales.

 

Commençons par le système nerveux autonome, qui est ni plus ni moins que la composante du système nerveux qui régule les fonctions involontaires, comme par exemple la digestion ou la respiration.

Il cible la médulla des surrénales et induit la libération d’adrénaline dans le sang.

Cela déclenche notre système d’alerte, provoquant des réactions rapides telles qu’ une augmentation du rythme cardiaque ou une dilatation des pupilles.

En parallèle, l’axe hypothalamo-pituitaire-adrénalien, ou axe du stress, est également activé.

Aujourd’hui nous employons plutôt les termes hypohyse pour la glande pituitaire et surrénale au lieu d’adrénalien, on parle donc de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. 

 

Cet axe du stress cible le cortex des surrénales, induisant la libération de cortisol.

Le cortisol assure la libération du glucose, qui est essentiel pour la production d’énergie nécessaire pour continuer à réagir au stresseur.

Le cortisol possède également une action anti-inflammatoire.

Enfin, le cortisol est capable de réguler sa propre production en agissant en amont dans le cerveau :

C’est ce que l’on appelle la rétroaction (ou feedback) négative, qui est essentiel pour stopper le processus de réaction au stress lorsqu’il n’est plus nécessaire.

Ces deux systèmes sont lancés en même temps, mais leurs chronologies sont différentes.

Le système nerveux autonome permet une réponse rapide et brève, alors que l’axe du stress est plus lent et fournit un soutien supplémentaire de manière différée.

 

En outre, ces deux voies de stress ont des schémas de réponse différents, en fonction du type de facteurs de stress.

Par exemple un bruit soudain, ne nécessite pas un traitement complexe de l’information et peut activer les deux systèmes très rapidement.

À l’inverse, les facteurs de stress tels que les stimuli émotionnels nécessitent un traitement approfondi par le cerveau.

 

Dans ce cas, les informations envoyées par nos sens sont relayées par plusieurs régions du cerveau : le thalamus, les cortex sensoriels, le cortex préfrontal, l’amygdale et enfin l’hypothalamus.

L’amygdale peut également communiquer avec l’hippocampe, le centre de la mémoire pour lui dire qu’il s’agit d’une information importante qui doit être conservée. Elle est également en contact avec le tronc cérébral.

En bref, tous ces processus biologiques sont comme les rouages d’un mécanisme.

Ils sont essentiels pour permettre à notre organisme de fournir une réponse adaptée à un stresseur.

 

Rappelez-vous on parle d’allostasie, le processus d’adaptation aux défis. C’est fondamentalement positif !

Cependant, si ces rouages sont constamment utilisés, la machine pourrait se détraquer et les effets sur notre santé deviendraient vraiment néfastes.

C’est exactement ce qui se passe avec le stress chronique.

 

Le cortisol est synthétisé en permanence en réponse au stresseur et ne peut plus s’autoréguler. Il sature ses propres récepteurs dans le cerveau et un feedback négatif n’est alors plus possible. Cette nécessité de mettre en place des ressources permanentes pour s’adapter a un coût : cela conduit à une surcharge allostatique, l’épuisement du corps entier.

De nombreux troubles peuvent alors apparaître : dépression, toxicomanie (addiction), déficits de mémoire, maladies cardiovasculaires, diabète…

 

En résumé, notre système de réponse au stress n’est pas conçu pour fonctionner en continu, mais plutôt pour répondre à des facteurs de stress aigus.

Ainsi, en cas de stress chronique, le système est fortement déréglé, tout s’emballe et peut conduire à des réactions inadaptées ainsi que des troubles psychologiques et physiologiques.

Pour éviter de tels extrêmes, il existe des contre-mesures qui ont été étudiées scientifiquement et dont l’efficacité a été prouvée.

Comme mentionné précédemment, chaque individu réagit différemment et doit donc tester ce qui fonctionne le mieux pour lui ou elle.

 

Gardez bien à l’esprit : la réponse physiologique au stress est vitale, mais peut devenir un problème si les facteurs de stress ne diminuent pas.

La perception du stress varie d’un individu à l’autre. Apprendre à contrôler la réponse au stress et éviter la surcharge allostatique est la clé de la santé mentale.

À cet effet, il existe de nombreuses contre-mesures scientifiquement prouvées qui peuvent être utilisées pour prévenir ou nous aider à faire face au stress.

 

Alex et Aurelie de Neuracademia

 

Faire un bon ancrage positif pour booster sa motivation

                           Comment faire un bon ancrage positif
                                 pour booster sa motivation

 

 

 

L’ancrage émotionnel nous vient de la PNL (Programmation neurolinguistique) et permet au moyen de techniques simples de changer d’état d’esprit afin de réagir de façon différente à des situations dans lesquelles nous pouvons être en détresse émotionnelle ou pour reprogrammer notre mental afin de mieux réagir.

Les évènements et les situations que nous vivons se codent dans notre cerveau avant tout avec nos 5 sens :

Ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous sentons, ce que nous goûtons, ce que nous touchons.

Tout cela donne le ton à notre ressenti  

 

C’est pour cela que nous ressentons des émotions positives ou des émotions négatives en fonction des endroits dans lesquels nous nous trouvons, ou bien de situations que nous vivons.  

Notre état mental nous vient de l’association que fait notre cerveau à partir des évènements que nous avons vécus et surtout de la façon dont nous les avons vécus.

Ce qui veut dire que les ancrages que nous avons dans notre cerveau nous viennent des expériences que nous avons  faites tout au long de notre vie, qu’elles soient positives ou négatives.

 

 Exemples négatifs

Imaginons par exemple, qu’enfant vous avez eu une humiliation devant toute la classe qui s’est moquée de vous lors d’une interrogation au tableau alors que vous aviez oublié votre leçon. Vous vous êtes fait en plus gronder par le maitre ou la maitresse et gardez, même après plusieurs années, le souvenir qui fait encore mal quand vous y repensez, une gêne, un inconfort ou une perte de confiance en vous quand vous devez vous exprimer en public.

 

 

Un autre exemple, vous avez été impliqué dans un accident de voiture. Les réactions iront selon l’intensité de l’évènement et selon que vous ayez été seul ou aidé; à ne plus prendre la voiture, ne plus conduire, ou ressentir de l’inconfort quand vous repassez sur les lieux de l’accident, du stress, une attaque de panique…

 

Exemples positifs

Petit votre grand-mère vous faisait des câlins, des bisous, les bons petits plats que vous aimiez, l’odeur de ces plats vous fera du bien, vous rappellera les bons moments passés avec elle et vous feront ressentir des sensations agréables et des émotions positives.

 

 

Vous avez réussi un examen, vous êtes fier, heureux, plein d’énergie. Vous vous sentez sur le toit du monde !

 

Nous pouvons apprendre à nous conditionner pour changer notre état d’esprit, puisque nous avons dans notre cerveau une banque de souvenirs dans lesquels nous pouvons aller piocher pour retrouver des moments de puissance. Et il y en a, même si nous sommes souvent submergés par les souvenirs négatifs. Bien sur, si le souvenir qui nous plombe est fortement connoté négativement, voir extrêmement traumatique, nous aurons besoin de quelques séances de thérapie style EMDR pour nous aider à en sortir plus rapidement. Il n’en reste pas moins, qu’en utilisant des techniques d’ancrage positives, nous pouvons changer notre état mental.

 

Comment effectuer un bon ancrage positif, facilement en 9 étapes ?

Nous pouvons effectuer un ancrage en fonction de l’état d’esprit dans lequel nous voudrions être pour affronter une situation. Ici, nous allons utiliser notre imaginaire. 

 

Exemple : Le lundi, vous ne vous sentez pas bien, surtout quand le temps est gris. 

 

Nous allons premièrement faire un inventaire de : ce que vous voyez, entendez, sentez, goûtez, touchez.

 

 

 1. Changer l’image intérieure 

 

Quelle image avez-vous à l’intérieur de vous.Comment est-elle ? Grande, sombre, peu motivante ? Où êtes-vous ? À l’intérieur, à l’extérieur ? Vous sentez-vous rassuré, en sécurité ?

imaginez que vous changez l’image : imaginez que vous y mettez de la lumière, à l’intérieur, vous allumez, à l’extérieur imaginez qu’il y a du soleil.

 

2. Changer ce que vous entendez

 

 

Qu’entendez-vous, les sons sont-ils mélodieux ou désagréables ? S’ils sont agréables, c’est OK, s’ils ne le sont pas, vous pouvez imaginer une radio d’où proviennent les sons et vous pouvez tout simplement débrancher la prise.

 

3. Changer ce que vous sentez

Que sentez-vous ? L’odeur est-elle agréable ? Si elle est désagréable, vous pouvez imaginer que vous la mettez dans une bouteille et que vous fermez soigneusement le bouchon.

 

4. Changer ce que vous touchez

Que touchez-vous ? Changez ce que vous imaginez toucher en une matière agréable.

 

5. Changer ce que vous goûtez

 


6. Amplifier les sensations

Maintenant, nous allons amplifier toutes les sensations agréables, imaginer une image lumineuse, des sons mélodieux, une odeur qui vous fait du bien, un goût exquis et un toucher agréable.

 

 

7. Evaluer les sensations

Nous allons les évaluer sur une échelle de 1 à 7

1 =  Pas très convaincu

7 = Tout à fait convaincu

 

8. Installer l’ancrage

– Posez ensuite, vos 2 mains soit sur vos épaules, ou vos genoux en faisant 4 tapotements alternatifs, pas plus. Prenez de grandes respirations profondes et agréables en inspirant par le nez et en expirant par la bouche.

 

9. Amplifier l’installation

-Recommencez 2 ou 3 fois pour bien l’installer.

 

La technique rapide

Imaginez, un lieu, une chanson, un mot, un moment où vous vous êtes senti particulièrement bien. Rappelez-vous ce que vous avez vu, entendu, senti, touché, gouté. Posez vos 2 mains soit sur vos épaules, soit sur vos genoux en faisant 4 tapotements, pas plus. Prenez de grandes respirations profondes et amplifiez l’image et la sensation. 

Recommencez 2 ou 3 fois pour bien amplifier l’ancrage.

Ça y est, vous savez comment faire un ancrage et il vous suffira d’y repenser et de poser votre main sur vos genoux ou vos épaules pour faire revenir le ressenti agréable. 

 

Marie-Agnès Thulliez

 

Écouter cet article: