poscast

Image pour indiquer un Podcast

Lâcher prise sur le désir de contrôle pour avancer

 

 

Le lâcher-prise consiste à accepter nos limites et à abandonner le besoin de tout contrôler en permanence. Il s’agit de progresser, de se libérer de fardeaux inutiles et, parfois, de changer notre façon de percevoir les choses. Pour rattraper le contrôle de nos illusions émotionnelles et progresser dans la vie, il semble important d’apprendre à maîtriser l’art du lâcher-prise. Mais qu’est-ce que ce fameux lâcher-prise dont on parle tant, et comment y parvenir ? 

Définition et compréhension du lâcher-prise

Selon Melissa Pekel, “Certains individus ressentent le besoin de tout contrôler en permanence. Ils n’acceptent pas leurs limites et perçoivent le lâcher-prise comme une faiblesse. Le lâcher-prise ne signifie pas laisser tomber. Au contraire, cela permet de progresser , de se libérer de fardeaux inutiles et, parfois, de changer notre façon de percevoir les choses » (Pekel, 2012). Deepak Chopra ajoute que “Chaque fois que vous êtes tentés de réagir avec les mêmes vieilles habitudes, demandez-vous si vous voulez être prisonnier du passé ou un pionnier de l’avenir. Le passé est fermé et limité, l’avenir est ouvert et libérateur » (Chopra, 1994). 

Les défis du lâcher-prise

 Nombreux sont ceux qui ont une idée de ce qu’ils sont censés faire pour obtenir ce qu’ils veulent. Ils sont en colère parce que les choses ne se sont pas passées comme ils l’auraient souhaité et gardent cette colère en eux. Ils projettent cette colère sur les autres ou sur eux-mêmes, en pensant que la vie ou les autres devraient agir conformément à leurs attentes. Leur focalisation est uniquement sur ce qu’ils n’ont pas, sur ce qui est arrivé, et ils ruminent en boucle l’aspect négatif de la situation (Wegner, 2009). Nombreux sont ceux qui ont une idée de ce qu’ils sont censés faire pour obtenir ce qu’ils veulent. Ils sont en colère parce que les choses ne se sont pas passées comme ils l’auraient souhaité et gardent cette colère en eux.Ils projettent cette colère sur les autres ou sur eux-mêmes, en pensant que la vie ou les autres devaient agir conformément à leurs attentes. Ils sont déçus, souhaitent entendre des excuses, des explications, et comprendre pourquoi telle personne a agi de la sorte ou tel événement s’est produit de cette manière. Ils veulent voir la punition de l’autre, obtenir réparation, se venger, et que la personne qui leur a fait du mal souffre comme eux ont souffert ! Leur focalisation est uniquement sur ce qu’ils n’ont pas, sur ce qui est arrivé, et ils ruminent en boucle l’aspect négatif de la situation (Wegner, 2009). Tout le reste autour est oublié et délaissé, avec un acharnement méthodique, sur ce qu’ils auraient voulu, mais qu’ils n’ont pas et n’auront peut-être jamais, quitte à tout détruire. Il se demande pourquoi les choses ne se sont-elles pas passées comme ils l’ 

Les limites de ce mode de pensée

Examinons de plus près la réalité : Lorsqu’une personne agit, elle le fait à partir d’un modèle du monde qui lui est propre, c’est-à-dire qu’elle fait ce qu’elle peut en fonction de ce qu’elle connaît et qu’elle aurait sûrement fait, déjà fait et refera à une autre personne. Ce n’est pas parce que c’est vous, mais parce que c’est ce que cette personne connait et peut faire au moment où elle le fait.  C’est un comportement qui lui appartient ! Essayer de trouver des explications rationnelles en fonction de vous, à partir du comportement irrationnel de quelqu’un qui réagit selon son propre filtre interne, risque de vous provoquer de nombreuses nuits d’insomnie ! (Epstein, 1994).

Rendez aux autres ce qui leur appartient !

Les personnes font que ce qu’elles peuvent faire et ce qu’elles connaissent. Les actes qu’elles posent ne trouvent  une réponse émotionnelle  que si ces agissements déclenchent des émotions chez les personnes en face, en d’autre terme, les personnes agissent en se basant sur leurs compétences et leur savoir. Les réactions émotionnelles engendrées par ces actions ne se manifestent que lorsqu’elles stimulent les émotions chez les personnes impliquées. Par exemple, si quelqu’un nous manque de respect, et que nous l’acceptons, ou si quelqu’un nous manipule et qu’après réalisation de la manipulation nous continuons à accepter d’être manipulé, c’est parce qu’il y a, à l’intérieur de nous un espace qui le permet ! Les autres ne nous font que ce que nous acceptons qu’ils nous fassent, (je parle ici d’adultes responsables), et si nous n’avons pas à endosser la responsabilité des actes d’une personne qui nous a fait du mal, nous avons en revanche la responsabilité de la réponse que nous allons apporter à ce qui nous a été fait ! Et même si, et heureusement, il est possible d’obtenir réparation, il est crucial de faire la distinction entre ce qui est possible de faire à l’extérieur par rapport à une situation ou un événement dont nous avons été victime (actions, jugements, dédommagements), et l’intériorisation que nous faisons de la souffrance. Comprendre et réaliser que garder la souffrance ne change rien pour la personne ou l’événement qui nous ont fait du mal, mais que c’est ce qu’on appelle une « pensée magique », permet de poser les premiers jalons pour en sortir. Car, si rester bloqué dans la souffrance, est humain, c’est un comportement contreproductif qui empêche d’évoluer et d’avancer, tire en arrière et continue  à ne faire souffrir que la seule et même personne qui souffre déjà et continue à s’infliger encore plus de souffrance ! Ce qui revient à devenir :son propre bourreau !Nombre d’entre nous se disent « mais si je lâche, c’est trop facile, il (elle), ne va pas payer pour ce qu’il (elle) m’a fait » !Mais, depuis quand le fait de ruminer des pensées négatives en boucle fait du mal et fait payer quelqu’un qui nous en fait ? Lâcher prise est accepter de lâcher sur le jugement, la projection que nous avions fait de la situation, sur  l’illusion de la toute puissance, sur l’impuissance expérimentée et sur l’intolérable blessure narcissique. Cela permettra d’ouvrir l’espace d’un autre possible, afin d’aller vers notre propre capacité de guérison. Lâcher prise, ce n’est pas laisser les choses aller dans n’importe quel sens, c’est lâcher le contrôle des illusions, lâcher la souffrance, lâcher le désir de vouloir contrôler des choses qui ne nous appartiennent pas. Toutes ces choses sur nous n’avons aucune prise et que nous ne pourrons de toute façon pas changer ! Lâcher prise sur le besoin de montrer et de prouver à quel point nous avons raison, et à quel point la personne qui nous a fait du mal à tord et s’est mal comportée ! Lâcher prise, c’est se positionner dans l’ici et maintenant, dans un présent que nous pourrons construire et dans lequel, nous pourrons nous donner la capacité de nous ouvrir à plus d’espace disponible. Pour plus d’amour pour soi et pour ceux qui en valent la peine. Car des gens bien existant aussi ! Et enfin, Lâcher prise n’est pas un acte que nous faisons pour les autres, mais tout d’abord un acte libérateur que nous posons pour nous-même !

Conclusion

Le lâcher prise est un processus essentiel pour surmonter les émotions négatives et progresser dans la vie. Il implique de reconnaître que nous ne pouvons pas toujours contrôler les événements ou les actions des autres, mais nous pouvons choisir notre façon de réagir à ces situations. En acceptant la réalité telle qu’elle est et en mettant l’accent sur notre propre croissance et développement, nous pouvons gagner en résilience et en bien-être émotionnel. L’apprentissage du lâcher prise nécessite de la pratique et une prise de conscience de nos propres émotions et comportements. La littérature scientifique, telle que les travaux de Bowlby (1988) sur l’attachement, LeDoux (2015) sur les émotions, Epstein (1994) sur la cognition, et Wegner (2009) sur le contrôle mental, fournit des bases solides pour approfondir notre compréhension du lâcher prise et son importance dans notre vie quotidienne. Marie-Agnès Thulliez

Références :

Bowlby, J. (1988). A Secure Base: Parent-Child Attachment and Healthy Human Development. Basic Books. Chopra, D. (1994). The Seven Spiritual Laws of Success: A Practical Guide to the Fulfillment of Your Dreams. Amber-Allen Publishing. Epstein, S. (1994). Integration of the cognitive and the psychodynamic unconscious. American Psychologist, 49(8), 709-724. LeDoux, J. E. (2015). Anxious: Using the brain to understand and treat fear and anxiety. Penguin. Pekel, M. (2012). Quand le lâcher prise s’impose : 5 signes qui ne trompent pas. Retour à l’innocence. Récupéré de https://www.retouralinnocence.com/2012/06/quand-le-lacher-prise-simpose-5-signes-qui-ne-trompent-pas/ Wegner, D. M. (2009). How to think, say, or do precisely the worst thing for any occasion. Science, 325(5936), 48-50.

On Key

Articles Similaires

Comment notre cerveau apprend l’impuissance ?

Dans le cerveau

PODCAST

D’après le livre de Carol Forgash et Margaret Copeley ” Guérir le traumatisme et la dissociation par l’EMDR et la thérapie des états du moi, aux éditions SATAS.

https://amzn.to/3fqxFn9

 

L’estime de soi

L’ESTIME de SOI

L’ estime de soi, un thème essentiel dans notre développement personnel et psychologique. C’est un concept complexe qui reflète l’évaluation  personnelle que nous
nous faisons de notre propre valeur et de nos compétences en tant qu’individu. 
Elle est essentielle pour notre bien-être psychologique et émotionnel, notre confiance en nous-mêmes et notre capacité à interagir avec les autres.
 
Pour cultiver une estime de soi saine, il est essentiel de prendre soin de nous sur les plans physique, émotionnel et spirituel. Cela inclut des choses simples telle que… 
manger une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, dormir suffisamment et gérer son stress. 
Cela implique également de prendre le temps de se connaître soi-même, d’être à l’écoute de ses émotions et de ses besoins, de pratiquer l’auto-compassion et de développer une attitude positive envers soi-même.

Quelques techniques et exercices peuvent vous aider à renforcer l'estime que vous avez pour vous-même.

                    

1. Faites une liste de vos qualités et de vos forces :

Prenez le temps de réfléchir à ce que vous faites bien, à vos réalisations passées et à vos qualités personnelles. Cela peut inclure des compétences professionnelles, des traits de personnalité positifs et des réalisations personnelles. Prenez note de ces choses et relisez-les régulièrement pour vous rappeler de vos forces et de vos accomplissements.

2. Pratiquez la gratitude

Prenez le temps chaque jour pour vous concentrer sur les choses positives de votre vie. Cela peut inclure des choses simples comme le sourire d’un ami ou une belle journée ensoleillée. Faire cela régulièrement peut vous aider à développer une attitude positive envers la vie et à vous apprécier davantage.

3. Identifiez vos croyances négatives sur vous-même :

Prenez le temps de réfléchir aux croyances négatives que vous avez sur vous-même. Cela peut inclure des pensées telles que “je ne suis pas assez bon” ou “je suis un échec”. Identifiez ces croyances et examinez-les de manière objective. Sont-elles vraiment vraies? Essayez de trouver des preuves qui contredisent ces croyances et remplacez-les par des pensées positives.

4. Pratiquez l'auto-compassion: 

Soyez gentil et bienveillant envers vous-même. Traitez-vous comme vous traiteriez un ami cher. Lorsque vous faites une erreur ou que vous avez des difficultés, ne soyez pas trop dur avec vous-même. Au lieu de cela, pratiquez la compassion envers vous-même et offrez-vous des encouragements positifs.

5. Essayez de nouvelles choses en sortant de votre zone de confort 

pour faire des choses dont vous avez envie mais que vous n’avez jamais osé faire. Cela peut inclure des activités que vous avez toujours voulu essayer, comme apprendre une nouvelle langue ou un nouveau sport. Le fait d’essayer de nouvelles choses peut vous aider à développer une plus grande confiance en vous et à vous apprécier davantage.
Quelques astuces au quotidien

1. Ne pas croire tout ce que l'on pense

Tout d’abord, en prenant conscience de nos pensées négatives et de les remettre en question. Les pensées automatiques négatives peuvent être des obstacles majeurs à une estime de soi saine. Lorsque nous nous surprenons à avoir des pensées négatives à notre égard, nous devons nous demander si elles sont fondées sur des faits ou simplement des interprétations erronées.Une question simple, mes pensées négatives sont elles des faits ou des peurs. Nous pouvons ensuite chercher des preuves qui prouvent le contraire de ces pensées négatives et qui nous permet de nous rendre compte que ce n’est pas parce qu’on a une pensée qu’elle est vraie. 

2. Apprendre à se concentrer sur ses forces

Et à les cultiver. Nous avons tous des forces et des talents uniques, même si nous avons tendance à nous focaliser sur nos faiblesses. Prendre le temps de réfléchir sur nos forces et de les mettre en avant peut aider à renforcer notre estime de soi.

3. Notre corps est le véhicule qui nous accompagne tout au long de notre vie

Prendre soin de notre corps en adoptant un mode de vie sain. Cela signifie faire de l’exercice régulièrement, manger une alimentation saine et équilibrée, dormir suffisamment et gérer notre stress. Prendre soin de notre corps peut aider à renforcer notre estime de soi en nous donnant un sentiment de bien-être et de confiance en nous-mêmes.

4.Pratiquer l'auto-compassion au quotidien

  1. Cela signifie traiter soi-même avec la même gentillesse, la même compréhension et la même compassion que nous traitons les autres. Nous avons souvent tendance à être plus durs envers nous-mêmes qu’envers les autres, mais la pratique de l’auto-compassion peut nous aider à développer une attitude plus bienveillante envers nous-mêmes.

5.Vivre selon nos valeurs

Se connecter avec notre moi authentique et de vivre selon nos valeurs. Nous avons tous des valeurs personnelles qui nous guident dans la vie. Le fait de vivre en accord avec ces valeurs peut aider à renforcer notre estime de soi en nous donnant un sentiment de but et de sens dans la vie.
Conclusion
Pour conclure, l’estime de soi est un élément essentiel de notre bien-être psychologique et de notre développement personnel. Cultiver une estime de soi saine nécessite un travail quotidien sur soi-même, une prise de conscience de nos pensées négatives et un engagement envers nos forces et nos valeurs personnelles. En adoptant ces astuces, nous pouvons tous renforcer notre estime de soi et vivre une vie plus épanouissante. Merci de votre écoute et à bientôt pour un prochain épisode sur le développement personnel.

Faire un bon ancrage positif pour booster sa motivation

                           Comment faire un bon ancrage positif
                                 pour booster sa motivation

 

 

 

L’ancrage émotionnel nous vient de la PNL (Programmation neurolinguistique) et permet au moyen de techniques simples de changer d’état d’esprit afin de réagir de façon différente à des situations dans lesquelles nous pouvons être en détresse émotionnelle ou pour reprogrammer notre mental afin de mieux réagir.

Les évènements et les situations que nous vivons se codent dans notre cerveau avant tout avec nos 5 sens :

Ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous sentons, ce que nous goûtons, ce que nous touchons.

Tout cela donne le ton à notre ressenti  

 

C’est pour cela que nous ressentons des émotions positives ou des émotions négatives en fonction des endroits dans lesquels nous nous trouvons, ou bien de situations que nous vivons.  

Notre état mental nous vient de l’association que fait notre cerveau à partir des évènements que nous avons vécus et surtout de la façon dont nous les avons vécus.

Ce qui veut dire que les ancrages que nous avons dans notre cerveau nous viennent des expériences que nous avons  faites tout au long de notre vie, qu’elles soient positives ou négatives.

 

 Exemples négatifs

Imaginons par exemple, qu’enfant vous avez eu une humiliation devant toute la classe qui s’est moquée de vous lors d’une interrogation au tableau alors que vous aviez oublié votre leçon. Vous vous êtes fait en plus gronder par le maitre ou la maitresse et gardez, même après plusieurs années, le souvenir qui fait encore mal quand vous y repensez, une gêne, un inconfort ou une perte de confiance en vous quand vous devez vous exprimer en public.

 

 

Un autre exemple, vous avez été impliqué dans un accident de voiture. Les réactions iront selon l’intensité de l’évènement et selon que vous ayez été seul ou aidé; à ne plus prendre la voiture, ne plus conduire, ou ressentir de l’inconfort quand vous repassez sur les lieux de l’accident, du stress, une attaque de panique…

 

Exemples positifs

Petit votre grand-mère vous faisait des câlins, des bisous, les bons petits plats que vous aimiez, l’odeur de ces plats vous fera du bien, vous rappellera les bons moments passés avec elle et vous feront ressentir des sensations agréables et des émotions positives.

 

 

Vous avez réussi un examen, vous êtes fier, heureux, plein d’énergie. Vous vous sentez sur le toit du monde !

 

Nous pouvons apprendre à nous conditionner pour changer notre état d’esprit, puisque nous avons dans notre cerveau une banque de souvenirs dans lesquels nous pouvons aller piocher pour retrouver des moments de puissance. Et il y en a, même si nous sommes souvent submergés par les souvenirs négatifs. Bien sur, si le souvenir qui nous plombe est fortement connoté négativement, voir extrêmement traumatique, nous aurons besoin de quelques séances de thérapie style EMDR pour nous aider à en sortir plus rapidement. Il n’en reste pas moins, qu’en utilisant des techniques d’ancrage positives, nous pouvons changer notre état mental.

 

Comment effectuer un bon ancrage positif, facilement en 9 étapes ?

Nous pouvons effectuer un ancrage en fonction de l’état d’esprit dans lequel nous voudrions être pour affronter une situation. Ici, nous allons utiliser notre imaginaire. 

 

Exemple : Le lundi, vous ne vous sentez pas bien, surtout quand le temps est gris. 

 

Nous allons premièrement faire un inventaire de : ce que vous voyez, entendez, sentez, goûtez, touchez.

 

 

 1. Changer l’image intérieure 

 

Quelle image avez-vous à l’intérieur de vous.Comment est-elle ? Grande, sombre, peu motivante ? Où êtes-vous ? À l’intérieur, à l’extérieur ? Vous sentez-vous rassuré, en sécurité ?

imaginez que vous changez l’image : imaginez que vous y mettez de la lumière, à l’intérieur, vous allumez, à l’extérieur imaginez qu’il y a du soleil.

 

2. Changer ce que vous entendez

 

 

Qu’entendez-vous, les sons sont-ils mélodieux ou désagréables ? S’ils sont agréables, c’est OK, s’ils ne le sont pas, vous pouvez imaginer une radio d’où proviennent les sons et vous pouvez tout simplement débrancher la prise.

 

3. Changer ce que vous sentez

Que sentez-vous ? L’odeur est-elle agréable ? Si elle est désagréable, vous pouvez imaginer que vous la mettez dans une bouteille et que vous fermez soigneusement le bouchon.

 

4. Changer ce que vous touchez

Que touchez-vous ? Changez ce que vous imaginez toucher en une matière agréable.

 

5. Changer ce que vous goûtez

 


6. Amplifier les sensations

Maintenant, nous allons amplifier toutes les sensations agréables, imaginer une image lumineuse, des sons mélodieux, une odeur qui vous fait du bien, un goût exquis et un toucher agréable.

 

 

7. Evaluer les sensations

Nous allons les évaluer sur une échelle de 1 à 7

1 =  Pas très convaincu

7 = Tout à fait convaincu

 

8. Installer l’ancrage

– Posez ensuite, vos 2 mains soit sur vos épaules, ou vos genoux en faisant 4 tapotements alternatifs, pas plus. Prenez de grandes respirations profondes et agréables en inspirant par le nez et en expirant par la bouche.

 

9. Amplifier l’installation

-Recommencez 2 ou 3 fois pour bien l’installer.

 

La technique rapide

Imaginez, un lieu, une chanson, un mot, un moment où vous vous êtes senti particulièrement bien. Rappelez-vous ce que vous avez vu, entendu, senti, touché, gouté. Posez vos 2 mains soit sur vos épaules, soit sur vos genoux en faisant 4 tapotements, pas plus. Prenez de grandes respirations profondes et amplifiez l’image et la sensation. 

Recommencez 2 ou 3 fois pour bien amplifier l’ancrage.

Ça y est, vous savez comment faire un ancrage et il vous suffira d’y repenser et de poser votre main sur vos genoux ou vos épaules pour faire revenir le ressenti agréable. 

 

Marie-Agnès Thulliez

 

Écouter cet article: